Il fallait donner un coup de pouce aux salariés. En plein choc d’inflation, les députés ont voté en loi de finances rectificative pour 2022 une hausse du plafond annuel des heures supplémentaires ou complémentaires exonérées d’impôt sur le revenu (IR). La limite d’exonération (CGI, art 81 quater) a été relevée de 5.000 à 7.500 euros de rémunération nette imposable par salarié et par an (plafond brut de 8.037 euros). Et cela, pour les heures sup’ réalisées à compter du 1er janvier 2022.

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Mais les députés ne se sont pas arrêtés là… Dans le même budget rectificatif, l’Assemblée nationale a voté une autre mesure, complémentaire aux heures sup’ défiscalisées. À savoir, une exonération d’impôt sur le revenu de la “rémunération perçue au titre de la monétisation des jours de repos ou de RTT”*, selon la formule de Bercy. Ainsi, depuis le 1er janvier 2022 et jusqu’au 31 décembre 2025, un salarié qui, sur demande et avec l’accord de son employeur, renonce à des jours de repos ou de RTT ne paie pas d’impôt sur le revenu sur cette fraction de sa rémunération.

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