
Au printemps 2026, la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) ajoutera à sa plateforme PayFiP.gouv.fr un nouveau mode de paiement, l'initiation de virement ou «virement simplifié», conçu pour faciliter les transactions et réduire l’usage du chèque. Le principe est simple : le virement est préparé automatiquement et l’usager n’a pas besoin de saisir le RIB ou l’IBAN du bénéficiaire, explique MoneyVox. Après avoir choisi sa banque, dans une liste ou via un moteur de recherche parmi les 2 300 banques européennes disponibles, le payeur s’authentifie sur son espace bancaire, sélectionne le compte à débiter et valide le paiement d’un simple clic.
Côté usager, cette solution se révèle plus simple que la carte bancaire, tout en permettant d’étaler le paiement dans le respect des échéances, souligne la DGFiP. Pour le Trésor public, les avantages sont encore plus significatifs: «Il permet de réussir des paiements que la carte a plus de difficultés à faire, notamment au-delà de 500 euros», explique auprès de nos confrères Faysal Oudmine, CEO de Fintecture, la fintech qui opérera le service.
Le chèque déjà limité aux impôts inférieurs à 300 euros
Le coût de traitement des transactions sera également réduit, car le virement simplifié automatise la comptabilité, contrairement au chèque dont le traitement manuel est coûteux. Pour autant, le chèque ne disparaîtra pas immédiatement. Une réflexion est en cours sur sa suppression, et le dernier centre de traitement, à Rennes, pourrait fermer en 2027, selon MoneyVox. Depuis 2019, son usage est déjà limité aux paiements d’impôts inférieurs à 300 euros. Avec cette nouvelle solution, le Trésor public espère accélérer la transition vers des paiements plus rapides, sécurisés et moins coûteux, tout en simplifiant la vie des contribuables.


















