
C’est un produit qui a le vent en poupe à l’heure où les Français font tout pour protéger leur épargne. Lancé il y a tout juste deux mois (le 14 octobre), le fonds Bpifrance Défense continue de séduire. Dès son lancement, en moins de 24 heures, il avait permis de collecter pas moins de trois millions d’euros, avec un ticket moyen aux alentours de 1 000 euros, révélait le directeur général de la Banque publique d'investissement, Nicolas Dufourcq. Mais la barre est bien plus haute deux mois après, comme l’a appris BFM Business.
En effet, après une collecte d’environ 18 millions d’euros début novembre, en un mois, la collecte a triplé pour atteindre 40 millions d’euros. Pour rappel, le ticket d’entrée à ce fonds est fixé à 500 euros avec un rendement espéré chaque année de 5%. Il permet d’investir dans les 4 500 PME-ETI et startups dont au moins 20% du chiffre d'affaires dépend d'achats militaires. Au total, il devrait être constitué d’un portefeuille de 500 entreprises non cotées.
Plus de 4 000 investisseurs particuliers
Comme lors de son lancement, l’investissement moyen est doublé, aux alentours de 1 000 euros par personne. A ce jour, selon BFM Business, environ 4 000 investisseurs particuliers ont déjà injecté de l’argent dans le fonds Bpifrance Défense. A noter que ce montant de 40 millions d’euros ne prend pas en compte les banques qui peuvent également commercialiser le produit.
Nos confrères notent que ce fonds séduit particulièrement puisqu’il a récolté cinq fois plus que le dernier lancé par Bpifrance. Il n’était alors pas dédié spécialement à l’armement. Mais on est encore loin de l’objectif que s’est fixé la structure. Bpifrance souhaite en effet récolter 450 millions d’euros à terme. Dans ce fonds dédié au réarmement, la mise maximale est fixée à 500 000 euros, les fonds sont bloqués pendant cinq ans et il est ouvert pour une durée de dix ans, soit jusqu’en 2035.
En revanche, sa durée de vie totale sera de 20 ans, avec possibilité d'être prolongée d'un an à deux reprises. De l’investissement sur le long terme, d’autant que comme l’avait rappelé Nicolas Dufourcq, les besoins de financement du secteur de la défense s’élèvent à 15 milliards d’euros d’ici 2030.
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