Assurance vie, PER : deux nouveaux fonds pour investir dans la défense et la souveraineté européenne

L'épargne en ordre de marche. C'est désormais du côté d'Allianz que les titulaires d'assurances vie et de plans d'épargne retraite (PER) pourront investir dans la défense et la souveraineté européenne. Mercredi 26 novembre, l'assureur a annoncé proposer deux nouvelles unités de compte (UC) dédiées à ces thématiques. La première est le fonds Bpifrance Défense, ouvert au grand public et aux assureurs qui souhaitent le référencer, depuis le 14 octobre.

Il s'agit d'un fonds dit de private equity, c'est-à-dire d'investissement en capital en direction de sociétés non cotées en Bourse (principalement des TPE, PME, ETI, et dans une moindre mesure de startups). En tout, ce nouveau fonds sera composé à terme d'un portefeuille d'environ 500 entreprises, dont 70% de tricolores, et 30% de pépites européennes. Allianz rejoint ainsi trois acteurs qui proposaient depuis son lancement ce fonds dans leurs contrats : le courtier Meilleurtaux (via ses contrats d'assurances vie et ses PER), AXA, et Natixis Interépargne (via ses produits de retraite collective).

Pas de blocage de vos fonds pendant 5 ans avec une assurance vie

«A partir de janvier 2026, sous forme d’UC et avec un versement minimum de 500 euros, ce fonds sera disponible au sein des offres d’assurance vie d’Allianz France : Allianz vie fidélité, Gaipare fidelissimo, Epargne retraite 2+ (Asac) et Allianz Wealth», détaille Nicolas Boulet, directeur des investissements d'Allianz France. Comme en cas de souscription directement auprès de Bpifrance, le rendement cible (non garanti) sera de 5% par an, avec un horizon d'investissement recommandé de 5 ans. Toutefois, cette durée ne sera pas contraignante : vous restez libre de retirer votre argent (ou d'arbitrer vers une autre UC) quand vous le souhaitez avec une assurance vie.

«Le non coté est un univers plus risqué, on s'adresse à une clientèle plus haut de gamme», ajoute Nicolas Boulet. La seconde est peut-être plus grand public, puisqu'il s'agit d'un fonds action «classique», sans minimum de versement, et investi dans quatre secteurs en Europe : la défense ou l'aéronautique, la santé, l'alimentation, et la réindustrialisation. Ici, l'«objectif est de surperformer les large caps (grandes capitalisations, NDLR) de la zone euro. Tout investissement en actions présente un risque, mais selon nous, le rendement sur le long terme sera porteur pour nos clients», estime Benoit Courmont, directeur des assurances de personnes chez Allianz. Depuis le début d'année, cette UC - auparavant baptisée Allianz actions euro innovation - affiche une performance de 25%.