Rien ne vaut un plan d’épargne en actions (PEA) pour boursicoter. On peut y loger des titres de la zone Europe (ou des fonds dotés à 75% d’actions européennes), avec un gros bonus fiscal, puisque les gains sont exonérés d’impôts après 5 ans (seuls sont dus les 17,2% de taxes sociales). Même avantage pour le PEA-PME, dédié aux actions émises par les PME et les ETI (entreprises de taille intermédiaire) européennes, dont le plafond de dépôt est fixé à 225.000 euros (moins les montants placés sur le PEA, plafonnés, eux, à 150.000 euros). Mais quand on est actif sur les marchés, il faut aussi s’intéresser au coût de fonctionnement de son plan.

En additionnant le courtage, les droits de garde, les frais prélevés au titre des taux de change et de l’accès aux cours en temps réel, la note commence parfois à peser. D’où l’idée de transférer son PEA chez un courtier moins gourmand ou fournissant des services plus complets (outils graphiques, analyses de sociétés, appli mobile…). L’opération n’entraîne pas la clôture du plan, l’antériorité fiscale est donc conservée. Mais le délai de transfert n’étant pas limité par la loi, nombre d’établissements en profitent pour traîner les pieds…

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