
Elles sont souvent moquées ou font l’objet de blagues. Mais les discussions entre deux réunions ou pendant une pause café ont un rôle très important. Selon l’ouvrage de Matthieu Wildhaber intitulé «Petit manuel de rhétorique en entreprise : La règle aujourd'hui ? Parle, ou crève», et repris par Les Échos, savoir naviguer dans le «small talk», de courts échanges informels, est maintenant une aptitude à maîtriser. Peu importe le contexte professionnel, ces moments sont autant d’opportunités de tisser des liens, de construire son image ou d'installer une forme de confiance.
Mais si l’on ne sait pas comment s’y prendre, ce genre d’échange peut vite devenir malaisant, car parler de la météo a ses limites. Pour éviter les généralités, l’auteur de l'ouvrage recommande de poser une question ouverte dès le début de la discussion. Cela permet d’engager son interlocuteur, sans lui imposer un interrogatoire.
Ni bavardage, ni entretien d’embauche
Dans le «small talk», l’important semble être de bien doser l’engagement dans la conversation. Par exemple, il n’est pas question ici de transformer la discussion en interview. Poser une ou deux questions est suffisant, cela permet de montrer un intérêt pour son interlocuteur, sans jamais le submerger. L’autre subtilité est de savoir quitter la conversation au bon moment. Et pour cela, la clé est dans la clarté. Une formule simple, un sourire permet de terminer la discussion au bon moment. «Je vous installe dans la salle de réunion pendant que je mets en route la machine à café», par exemple. Ce genre de clôture permet de rester professionnel et cordial sans froisser son interlocuteur.
Ces petites phrases permettent de terminer l’échange avec légèreté. Et c’est ce qui compte le plus dans ces discussions : marquer les esprits, même sur un temps court, sans être trop distant, ni trop insistant. En entreprise, le «small talk» reste un levier discret, mais très efficace.


















