
Depuis sa mise en circulation, on ne peut pas dire que l’histoire des Cybertruck soit un long fleuve tranquille. Fin mars encore, plus de 46 000 véhicules de Tesla étaient rappelés à cause de panneaux de carrosserie qui risquaient de tomber. Pourtant, l’Armée américaine souhaiterait en acquérir, rapporte BFMTV, en s’appuyant sur une information publiée par The War Zone. Toutefois, cet achat n’est pas forcément une bonne nouvelle pour le constructeur électrique américain. En effet, l'Armée de l'air américaine veut les utiliser comme cibles.
Selon les documents officiels consultés par The War Zone, le pick-up de la marque électrique ferait partie des véhicules que l’US Air Force souhaite acheter (sur un total de 33) pour être la cible de tirs de missiles. Selon nos confrères, parmi les véhicules visés, seul celui de Tesla est étonnamment mentionné. Mais en réalité, l’idée de l’armée américaine est bien plus précise. Elle anticipe le fait que le pick-up de Tesla tombe entre de mauvaises mains, notamment de puissances étrangères.
Un nombre de véhicules commandés très limité
«Il est probable que l'ennemi utilise des véhicules Cyber Tesla, car il a été constaté qu'ils ne subissent pas les dommages normalement attendus en cas d'impact majeur», indiquent ces documents. Les militaires souhaitent «simuler des scénarios aussi proches que possible de la réalité». Reste à savoir quels sont les véritables atouts des Cybertruck.
Selon Tesla, son véhicule résisterait aux tirs d’armes à feu. «Son exosquelette en acier inoxydable non peint, le distingue de ses concurrents», réévaluait également une étude de marché en début d’année. Dans tous les cas, cette information n’est pas une bonne nouvelle pour Tesla, car même si l’armée américaine en commande, leur nombre sera limité.
En outre, l’US Air Force ne souhaite pas forcément des modèles neufs, mais seulement capables de «pouvoir rouler remorqués derrière un autre véhicule». Une photo du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, adossé à un Cybertruck et une mitraillette, avait fait le tour du monde il y a un an. Sans doute une des raisons pour lesquelles l’armée prend les devants.



















