
Les Français sont de mauvais conducteurs, mais aussi de mauvais piétons et de mauvais cyclistes, constate une enquête commandée par la Fondation Vinci. Ce sont les mauvais comportements des usagers de la route qui valent aux Français cette mauvaise réputation. En effet, ils sont 95% des usagers à craindre le comportement à risque des autres. Alors, Louis Sarkozy a eu une idée. Mercredi 3 décembre, lors de sa chronique sur le plateau de RMC, il a proposé de «supprimer les feux rouges, les lignes blanches, les panneaux de signalisation».
Selon le candidat à la mairie de Menton, «ce qui tue les automobilistes, c’est l’assistanat», et il faut «rendre au citoyen la pleine responsabilité de sa conduite, au lieu qu’il la délègue intégralement au Code de la route». «Quand il n’y a ni trottoir, ni feu rouge, ni ligne blanche, tout le monde fait davantage attention», insiste le fils de l’ancien président, citant l’exemple de Drachten, une ville des Pays-Bas. Il explique que ce concept «s’appelle les naked roads, les ‘routes nues’».
🚨 Piétons, cyclistes, automobilistes... Plus personne ne respecte le code de la route.
— RMC (@RMCInfo) December 3, 2025
🎙️ "Supprimons la signalisation sur les routes", appelle Louis Sarkozy#ApollineMatin pic.twitter.com/kLQ07IsXEc
Des citoyens responsabilisés ?
«Les citoyens se responsabilisent, et s’installe alors ce que les chercheurs appellent une ‘négociation implicite entre usagers. Ils deviennent deux, trois fois plus prudents.» Il reconnaît toutefois que cette idée fonctionne «moins bien pour les personnes malvoyantes ou très âgées». Celui qui n’a encore jamais été élu propose, avant toute chose, des zones d’essai : «Que l’on implante cela en France, au moins dans des zones d’essai. Commençons petit et voyons ce que cela donne.»
Reste à voir si cette idée est un véritable projet pour le fils de Nicolas Sarkozy ou une déclaration choc pour faire parler de lui à l’aune des élections municipales. Il avait déjà fait une proposition tout aussi controversée ces derniers jours, assurant qu’il fallait envoyer les immigrés légaux et les petits délinquants à l’armée via une sorte de «loterie».


















