
Pyrénéens, Champs-Élysées, Lindor… chaque hiver, ces chocolats remplissent les étagères de tous les supermarchés au moment de Noël et du Nouvel An. Mais cette année, ne parvenant pas à s’accorder sur un prix en rayon, la marque Lindt pourrait bien être absente des étagères de l’enseigne Leclerc d’après Le Parisien. D’après Sud-Ouest, le géant des hypermarchés aurait en effet boycotté le chocolatier malgré ses friandises incontournables.
Tout commence à cause de la flambée des prix du cacao qui s’est répercutée fortement sur celui du chocolat en rayon. En effet, alors que l’inflation ne se stabilise voire diminue notamment autour de l’alimentation, le chocolat comme le café connaissent une envolée des prix inédite. Entre 2023 et 2024, les cours du cacao ont augmenté de 180 % pour atteindre un plafond d’environ 11 000 euros la tonne. Du jamais vu.
Négociations musclées
Alors, pour compenser cette hausse, le chocolatier suisse engage des bras de fer avec ses distributeurs et n’a pas peur d’employer des méthodes agressives. En 2019, il avait infligé à Lindt une amende record de 117 millions d’euros après qu’une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) l’a accusé d’obliger ses fournisseurs à baisser leurs tarifs.
De son côté, Leclerc est aussi une enseigne coutumière des négociations musclées. Le Parisien rappelle qu’il y a deux ans, l’enseigne avait ainsi supprimé de ses rayons les boissons du groupe Pernod Ricard, en raison d’un désaccord commercial.


















