
Les raids aériens ont lieu de jour comme de nuit. Depuis le 22 septembre, et jusqu’au 10 octobre, l’Armée de l’Air et de l’Espace mène son exercice majeur annuel de préparation opérationnelle, décrit Le Parisien. Appelée «Volfa-2025», cette opération met en scène 50 aéronefs, 1 000 participants, à travers douze bases et va voir la participation de cinq nations. Le principal objectif de cet exercice grandeur nature est de préparer l’armée de l’air et de l’espace au combat de haute intensité avec des raids aériens.
Interrogé en conférence de presse, le colonel Jean-Christophe, chef de la division préparation opérationnelle du CDAOA, a rappelé que Volfa-2025 était «l’exercice avec le plus haut niveau de complexité en entraînement». En simulant «les conditions réalistes d’un engagement militaire», l’armée imagine «tout le spectre des opérations aériennes». Cela peut concerner aussi bien des dispersions d’urgence, que des opérations d’attaque en conditions dégradées ou de la reconnaissance.
#VOLFA : 50 aéronefs, 1000 participants, 12 bases aériennes, 5 nations : VOLFA 25 est l’un des exercices les plus importants de l’ @Armee_de_lair . Au programme de cet entraînement : des raids aériens complexes pour préparer nos forces conventionnelles à l’engagement de haute… pic.twitter.com/ShG6KNc3Qy
— Ministère des Armées (@Armees_Gouv) September 24, 2025
F-16, A400M Atlas et Tornado vont voler
Dans un contexte où la menace russe se fait de plus en plus pressante, Emmanuel Macron a révélé dans le quotidien allemand le Frankfurter Allgemeine Zeitung «travailler actuellement à l'actualisation de (la) doctrine» nucléaire. Lors d'un sommet de la Communauté politique européenne, le chef de l’Etat a aussi mis en garde ce jeudi 2 octobre en cas de violation des territoires européens par des drones : ils pourront «être détruits».
Alors que l’opération Volfa-2025 doit également permettre à l’armée française de préparer son engagement dans la Force de réaction rapide de l’OTAN (ARF) en 2026, d’autres pays se joignent à l’exercice. Dans les jours à venir, des F-16 grecs vont voler à basse altitude, tout comme des Tornado italiens, des CC-130 canadiens ou encore des A400M Atlas appartenant au Royaume-Uni.
Comme ils devraient voler près de Solenzara (Corse), Mont-de-Marsan ou Orléans, l’Armée appelle les habitants à «ne pas appeler les secours» ni à «se rendre sur les lieux». Il ne s’agit que d’exercices ! Le ministère ajoute que Volfa-2025 «s’inscrit également dans un environnement multimilieu - multichamp (M2MC), intégrant les nouveaux domaines de conflictualité tels que le cyber, le spatial, la guerre électromagnétique, l’information et la très haute altitude, en plus des milieux traditionnels (air, terre, mer)».



















