Pour mes deux derniers marathons, courus à Metz et au Luxembourg, et malgré mes séances de préparation, je me suis pris «le mur» des 30 kilomètres, cette phase où le corps ne suit plus, et où le rythme de course s’effondre. Pour mon prochain marathon, prévu à Metz, j’ai donc décidé de me préparer avec l’aide de ChatGPT, en lui donnant pour objectif d’éviter ce mur, et de passer sous les 3h45 de temps. Je lui ai communiqué mon âge, mon poids, mes précédents chronos en marathon et semi-marathon. Et je suis surpris par la pertinence de ses conseils.

ChatGPT m’a par exemple rappelé que l’épreuve du Luxembourg, au dénivelé élevé, n’était pas la plus conseillée, et que celle de Metz était plus roulante. Il connaît aussi les principales phases d’une préparation, qui s’étend en général sur 12 semaines, comme celle consistant à prévoir une grosse sortie, ou celle d’affûtage, à la fin, avec un régime alimentaire à adopter.

Une analyse très précise des séances

ChatGPT peut aussi rentrer dans les détails d’une session d’entraînement, et en faire le bilan, en intégrant mes données de pulsations cardiaques et d’allures, enregistrées par les applications de Strava ou de Garmin. Certes, il lui arrive de s’emmêler les pinceaux sur les jours d’entraînement. Mais il reste toujours bienveillant, par exemple quand j’ai dû écourter une séance ! Et il sait poser des limites : s’il m’a conseillé de perdre quelques kilos pour atteindre mon objectif, il m’a en revanche dissuadé de viser des temps inférieurs à 3 heures, qu’il considère comme hors de ma portée, du fait notamment de mon gabarit.

Pierre Weinberg, 49 ans est cadre dans le secteur financier.
Pierre Weinberg, 49 ans est cadre dans le secteur financier. © DR