Vous êtes en négociation exclusive avec Xavier Niel et ses co-investisseurs pour créer une enseigne alimentaire. Quel serait le concept ?

Thierry Blandinières : L’enseigne s’appellerait Grand Marché-Frais d’ici et proposerait des produits locaux et durables. Des fruits et légumes, de la viande ou encore des laitages. InVivo possède un parc de 1.600 jardineries, dont 200 seraient assez grandes pour accueillir ce concept : nous comptons réduire les surfaces allouées aux plantes pour dégager environ 900 mètres carrés où exposer l’offre alimentaire…

L’idée est de constituer des centres commerciaux à taille humaine mais riches en services numériques. Le premier magasin ouvrirait dès cette année dans un Jardiland de Bonneuil (Val-de-Marne). Nous souhaitons investir plus de 600 millions d’euros dans le déploiement, notamment via des acquisitions de réseaux existants, et tablerions alors sur un chiffre d’affaires de 650 millions d’ici cinq ans. Cela nous permettrait de répondre aux attentes des consommateurs et de rééquilibrer le modèle économique de nos jardineries, dépendant des saisons.

Le gros de votre chiffre d’affaires provient d’activités agricoles. A quel point êtes-vous exposé en Ukraine ?

Nous avons 350 salariés en Ukraine et 200 en Russie. Dans chacun des deux pays, nous avons une activité industrielle, la malterie, et une activité agricole : nous fournissons aux céréaliers des intrants (semences, fertilisants…) et rachetons ensuite leurs collectes pour les commercialiser dans le monde entier.

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