Sous le regard scrutateur d’un drone de la taille d’une libellule, les marsouins progressent. Sur son écran, le commandant de compagnie surveille leur prise du village de Jean Couzy. Sans un mot, il distribue ses ordres en quelques clics, réduisant au strict minimum son empreinte électromagnétique : les soldats lancent leurs grenades, lâchent une série de rafales. Le clou du spectacle n’est pourtant pas cette démonstration de force scénarisée sur le camp d’entrainement de Caylus, dans le sud de la France : tout le monde admire les virages des Serval entre les bâtiments.

Les jeunes parachutistes du 3ème RPIMA sont les premiers à challenger une vingtaine de ces gros 4x4 blindés de 17 tonnes, embarquant une dizaine de combattants. Larges de 2,5 mètres, ils peuvent atteindre les 4 mètres de hauteur avec leur tourelleau de 12,7mm téléopéré depuis l’intérieur de l’habitacle. Le véhicule frôle les 100 km/h et revendique 600 km d’autonomie. Surtout, cette machine de guerre se conduit comme une simple voiture.

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