Depuis quelques semaines, les habitués de L’Ours brun, sympathique café culturel servant aussi d’espace de coworking à L’Isle-Jourdain, dans le Gers, ont dû se faire une raison: s’ils veulent régler la note en tickets-restaurants, il faudra que leur employeur leur ait remis une carte de paiement Swile. Exit, en effet, les bons vieux chèques émis par les concurrents de ce nouveau venu, qu’il s’agisse d’Edenred, du groupe Up ou de Sodexo. «Au lieu des 3% de commission que ces derniers annoncent, je me retrouvais à leur rétrocéder, sur certaines additions, jusqu’à 14%», enrage Xavier Roque, le patron de l’établissement, qui n’accepte désormais plus aucun de ces titres prépayés.

Frais annexes d’envoi ou de gestion, pénalités en cas d’erreur de décompte, grille tarifaire variant selon le volume: pour ce restaurateur, leur politique commerciale manque de transparence. «J’en avais assez d’être pris pour une vache à lait. J’ai affiché sur ma caisse ce qu’ils me prélevaient, et mes clients comprennent!», assure notre témoin.

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