
Ils travaillent et pourtant ils n’ont pas de logement et sont contraints de vivre dans des foyers dédiés. Pour de nombreux actifs de moins de 30 ans, la quête d’un toit à Paris s’est transformée en cauchemar. Malgré des revenus confortables, certains voient leur dossier de location refusé depuis plusieurs années. L’absence de garant joue souvent en leur défaveur. Si vous vous trouvez dans cette situation, voici quelques conseils de professionnels, publiés dans Le Parisien, pour mettre toutes les chances de votre côté lors de vos recherches de location.
Première chose à faire : vérifiez si vous pouvez bénéficier de la garantie Visale. Il s’agit d’une caution gratuite accordée par Action Logement au locataire d’un bien privé qui a besoin d’un garant. Ce dispositif offre une protection au bailleur en garantissant le paiement des loyers impayés en cas de difficultés financières du locataire. Ensuite, n’hésitez pas à élargir votre périmètre de recherche et à envisager la colocation si vous souhaitez absolument vivre dans la capitale parisienne.
Organisation et réactivité
Autre conseil : soyez organisé et réactif. «Créez-vous des alertes», recommande Lætitia Caron, directrice générale du site d’annonces immobilières PAP. «Une annonce publiée le matin, vous devez y répondre à midi et une annonce l’après-midi, vous y répondez le soir. Numérisez également votre dossier de manière à pouvoir envoyer toutes les pièces nécessaires très rapidement», affirme-t-elle dans Le Parisien. En outre, pour éviter la concurrence des étudiants, la directrice générale de PAP conseille de faire vos recherches de logement plutôt entre novembre et mars, période où «les étudiants sont déjà installés».
Et pour éviter les arnaques, Laurent Lamielle, juriste chez PAP, rappelle quelques règles essentielles, telles que ne pas rencontrer un propriétaire en dehors du logement, ne jamais envoyer d’argent avant la signature du bail et surtout ne pas envoyer par mail vos documents d’identité si vous n’êtes pas sûr de l’identité du propriétaire ou de l’organisme.
Par ailleurs, pour déceler les fausses annonces sur internet, vous pouvez faire une recherche photo inversée dans Google. «Ça permet de savoir si les images utilisées dans l’annonce ne sont pas celles d’un autre logement», explique Laetitia Caron en citant le cas d’un appartement en location à Paris alors qu’il s’agissait en réalité d’un bien situé à Montpellier. Enfin, pour éviter de tomber dans le piège d’un faux propriétaire, n’hésitez pas à rechercher sur les plateformes de location si l’appartement qui vous intéresse ne s’y trouve pas.


















