L’exécutif atteindra-t-il ses objectifs en matière de rénovation énergétique des logements privés ? Le président de la République a fixé le cap de 700.000 réhabilitations par an, en se concentrant en premier lieu sur les passoires thermiques, les biens notés F et G en diagnostic de performance énergétique (DPE). Il veut aussi améliorer la performance des chantiers entrepris, en orientant les ménages vers des rénovations globales, beaucoup plus efficaces que les petits gestes actuellement réalisés. Pour ce faire, le gouvernement vient d’inscrire à son projet de loi de finances (PLF) une rallonge de 100 millions d’euros du budget de MaPrimeRénov’, la principale subvention publique aux travaux d’économies d’énergie. L’enveloppe s’élèvera à 2,5 milliards d’euros en 2023, contre 2,4 milliards en 2022.

Une excellente nouvelle sur le papier, d’autant plus en cette période de flambée des factures d’énergie. Mais cela suffira-t-il ? Vraisemblablement non. Car une rénovation globale par bouquet de travaux coûte entre 20.000 et 40.000 euros. En l’état, l’augmentation de l’enveloppe devrait ainsi permettre de réhabiliter quelques milliers de logements supplémentaires tout au plus.

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