Gare à l’overdose! L’épargnant souhaitant verdir son portefeuille boursier a désormais le choix entre 1109 fonds estampillés ISR, pilotés par pas moins de 185 sociétés de gestion. «Ce sont les banques françaises qui, en 2017, ont insufflé ce besoin d’investissement vert, alors que finance et environnement semblaient irréconciliables», rappelle l’économiste Gunther Capelle-Blancard. Ce n’est pas tout: ces investisseurs pourront aussi porter leur choix sur des fonds estampillés Greenfin, un deuxième label vert, créé en 2015, lors de la COP 21. On en dénombre déjà 95. Et ils pourront même s’orienter vers des fonds dits «article 9», les plus vertueux du classement SFDR, d’ores et déjà au nombre de 838 en Europe, dont 195 de droit français… Un vrai casse-tête, même si, comme le montre notre sélection de supports, certains de ces fonds ont l’avantage de cumuler les trois appellations.

>> Notre service - Testez notre comparateur d’assurances vie

Sachez que ce sont le plus souvent des organismes certificateurs extérieurs aux sociétés de gestion, comme l’Afnor, Novethic ou Deloitte, qui attribuent ces labels, selon un cahier des charges précis. Et que si l’estampille ISR est attribuée pour trois ans, celle Greenfin n’est valable qu’un an. Seule exception: les fonds «article 9». «Ce classement se fait sur la base de l’autodéclaration par la société de gestion, sans visa d’un certificateur externe», rappelle Nicolas Redon, expert chez Novethic. «Ce n’est d’ailleurs pas un label, mais plutôt un cadre de reporting et un engagement de transparence sur les investissements effectués», précise Clémence Lacharme, coresponsable du pôle finance chez Carbone 4.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement