
Alors que les premiers vacanciers sont déjà partis le week-end dernier, et qu’un nouveau week-end rouge sur les routes se profile, la question du budget des vacances est sur toutes les lèvres des Français. L’enseigne de grande distribution E.Leclerc a annoncé un premier week-end de promotions sur l’essence les 4 et samedi 5 juillet dernier. Mais qu’en sera-t-il en magasin ? Invité de Télématin sur France ce jeudi 10 juillet, le président du comité de direction des centres E.Leclerc a tenu à remettre les choses dans leur contexte.
Les prix vont-ils au moins stagner cet été ? Le pic de l’inflation est-il passé ? «Il ne faut pas s'attendre à des baisses de prix spectaculaires, il n’y en a pas», a répondu dans un premier temps Michel-Edouard Leclerc, douchant les espoirs des consommateurs. S’il a confirmé que, globalement, la situation était «stable», avec un «maximum de 0,8%, 0,9% d'inflation», cette dernière est «ressentie différemment par la population».
Le prix du café flambe encore
Michel-Edouard Leclerc a rappelé que depuis 2020, il y avait «un million de personnes qui sont venus accroître le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté». Des ménages, pour qui le pouvoir d’achat «a baissé et les prix ont augmenté». Toutefois, le patron de grande distribution préfère rester «assez positif». «On peut passer de belles vacances cet été», a-t-il ajouté sur France 2.
Si les hausses seront donc contenues, certains rayons vont quand même voir leurs prix flamber, à l’image du beurre, mais surtout du café. Michel-Edouard Leclerc est revenu précisément sur cet exemple où son enseigne «se bagarre» avec «des marchés internationaux hyper spéculatifs». Il a dévoilé que de grandes marques utilisant des dosettes pour les machines à café «imposent (à Leclerc) des hausses de 50% alors qu’on est associé avec d’autres distributeurs européens qui ne proposent des hausses que de 25%».
Jamais avare en punchlines, Michel-Edouard Leclerc l’a assuré avec le sourire : «Ça va fighter.» Il a promis également de faire «jouer à fond l’intérêt du consommateur européen» bien qu’il pointe du doigt des «écarts de prix considérables» encore entre Etats européens.



















