
Après plusieurs semaines d’échanges, les négociations commerciales entre les multinationales et la grande distribution se sont achevées le 1er mars, dans un climat parfois «tendu». Très globalement, les prix ne devraient pas trop augmenter, en moyenne de 2% soit au niveau de l’inflation qui devrait baisser au cours de l’année. Mais ces hausses demandées par les distributeurs seront-elles systématiquement transposées en rayon ? Invité de la matinale de TF1, Michel-Edouard Leclerc rappelle qu’il ne faut pas «confondre le prix d’achat aux fournisseurs et les distributeurs qui ne voudront pas faire ces hausses».
Le patron du groupement va même plus loin en annonçant rogner sur ses marges pour que la hausse soit la moins perceptible possible : «Chez Leclerc, on a bien l’intention de baisser les marges ou de les mettre les plus basses possible pour que nos consommateurs ne soient pas impactés par les dernières hausses», assure-t-il sur le plateau de TF1. Selon lui, il y a «des distributeurs qui sont plus discounts et d’autres qui le sont moins, et nous on sera dans les meilleurs».
"On a eu la peau de ces trois ans d'inflation (...) L'inflation dans nos magasins sera de quasi de 0% en moyenne sur 50.000 articles", @Leclerc_MEL dans #BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/n5NcIThE8w
— TF1Info (@TF1Info) March 4, 2025
Favorable au retour des super-promos
L’inflation est-elle terminée pour les Français dans les magasins ? A cette question, Michel-Edouard Leclerc semble optimiste : «On a eu la peau de ces trois ans d'inflation», se réjouit-il, évoquant une «inflation très spéculative liée à l’Ukraine, au Covid-19», etc. Et d’ajouter : «L'inflation dans nos magasins sera de quasi de 0% en moyenne sur 50 000 articles.»
Il y aura bien des hausses, mais comme prévu, sur des produits qui «flambent à cause du cours sur les matières premières». C’est le cas du beurre, du café, du chocolat et du jus d’orange. Michel-Edouard Leclerc s’est enfin dit favorable à une suppression de l’interdiction des grosses promos dans le secteur de l’hygiène et de la beauté : «Je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas faire de super promotions pour les consommateurs», a-t-il confié.
Avant de se montrer clairement opposé au projet du gouvernement de prolonger la règle des 10% de marge minimale sur les produits alimentaires : «Je suis contre (...) On est les seuls à dire que cette loi ne profite pas à l'agriculture. C'est une loi de lobby», a-t-il lâché sur TF1.

















