Capital : Pouvez-vous nous présenter Finary ?

Mounir Laggoune : Mon associé, Julien Blancher, et moi avions tous les deux quitté nos postes - lui a vendu sa première boîte tandis que j’étais chez Captain Train, devenu Trainline. Par la suite, nous avons commencé à beaucoup investir, notamment via des banques privées, et nous nous sommes rendu compte que c'était très old school : grosse moquette et bureaux dans le 8e mais sans véritable valeur ajoutée, sans technologie. Nous avons aussi constaté que si vous n’étiez pas un gros investisseur, vous êtes un petit poisson et vous n’obtenez pas de bons deals. Le service n’est pas très bon et onéreux. Même pour suivre votre patrimoine, ces entreprises se contentent d’envoyer des fichiers Excel.

Nous avons créé Finary dans ce sens, à la base, comme plateforme de suivi de patrimoine sur le web, que nous avons codée en deux jours. Il y a tout de suite eu de l’intérêt auprès de nos amis. C’était un premier signal intéressant et nous avons eu pour vision une plateforme pour agréger l’ensemble des services financiers.

Comment vous êtes-vous développé par la suite ?

Nous avons postulé à l’incubateur californien Y Combinator et nous avons été sélectionnés. Cela a lancé la société, nous avons levé 15 millions d’euros. Nous sommes basés à Paris, nous avons désormais 250 000 utilisateurs. Nous permettons à nos clients de nous connecter à 20 000 banques en Europe et en Amérique du Nord. Notre base d’utilisateurs est à 90% française et basée en France.

Quelle est la typologie de ces utilisateurs ?

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