
Le bruit court dans les colonnes de la presse italienne de droite. Alors que le conclave se prépare et doit se tenir à partir du 7 mai, afin de désigner le successeur du pape François, Emmanuel Macron est soupçonné de manœuvrer afin d’influencer l’élection, rapporte Le Monde. Un déjeuner du président près de l’ambassade française en Italie a notamment été qualifié par certains journalistes comme étant une stratégie pour faire élire un pape tricolore.
En effet, lors de cette rencontre, quatre des cinq cardinaux français électeurs étaient présents. Il s’agit de Jean-Marc Aveline, l’archevêque de Marseille, qui pourrait devenir le prochain souverain pontife, François Bustillo, l’évêque d’Ajaccio, Christophe Pierre, nonce apostolique aux États-Unis, et Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, précise le quotidien. Emmanuel Macron a également récemment dîné avec le fondateur de Sant’Egidio, un mouvement catholique influent. Matteo Zuppi, archevêque de Bologne et issu de cette communauté, est l’un des futurs papes potentiels.
Une tactique anti-Meloni ?
Matteo Zuppi est aussi connu pour avoir déjà affiché ses positions pro-migrants et ses réserves quant à certaines réformes de Giorgia Meloni, la Présidente du Conseil des ministres d’Italie. Certains journaux italiens ont donc pointé du doigt une tactique d’Emmanuel Macron afin de se positionner contre la majorité d’extrême droite italienne et les intérêts du gouvernement. «Macron veut choisir le pape», écrivait sur sa couverture La Verità, mardi 29 avril. «Macron cherche à comprendre le processus, pas à l’influencer», s’est alors défendu le mouvement Sant’Egidio.


















