Capital : L’hôtellerie peut-elle se transformer, pour devenir plus verte ?

Karim Soleilhavoup : Absolument, et en particulier l’hôtellerie indépendante comme la nôtre. Nous avons ainsi pu mesurer que 85% des achats de nos hôtels se faisaient à l’échelle de la région, soit à moins de 400 kilomètres, et que même 70% de ces approvisionnements se faisaient à l’échelle du département, soit à moins de 200 kilomètres. L’offre de fait-maison, qui prévaut souvent dans les 1 400 restaurants de notre groupe, permet notamment un tel circuit court. D’une manière générale, nous incitons nos adhérents à opter pour une démarche interne, dite «Act-Eco», qui constitue une porte d’entrée vers l’Ecolabel, très exigeant. Cette grille Act-Eco est basée sur 70 critères, parmi 7 catégories différentes, comme la gestion des déchets, de l’eau et de l’énergie. Près de 1 200 de nos hôtels s’y conforment, et ils sont notés en moyenne 8,4 sur 10.

Les efforts concernent donc la partie restauration ?

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