Mais quelle mouche a bien piqué Dior pour qu’elle remette en boutique son sac iconique Saddle lancé à l’occasion du défilé printemps-été 2000 et dessiné par John Galliano, son sulfureux directeur artistique de l’époque? Des stocks à écouler? Non, la célèbre maison de couture a fait confiance à la surcapacité d’analyse des images (en l’occurrence, de luxe) de l’intelligence artificielle (IA). «Grâce à l’IA , Dior avait ainsi repéré qu’un nombre croissant d’influenceuses le portaient et l’exhibaient sur les réseaux sociaux alors qu’elle ne l’avait pas remis en avant. La capacité prédictive de l’IA permet aux marques de contrôler l’ensemble de la chaîne de valeur de leurs produits. Elles peuvent ainsi tester le marché et élaborer une collection en fonction des particularités de chaque marché qu’elles ciblent, puis, en aval, positionner le bon produit au moment opportun», analyse Tony Pinville, CEO et cofondateur d’Heuritech, une start-up qui prédit les tendances mode. Flairant le revival du sac, Dior a alors décidé de le remettre en vente. Et a fait un carton.

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