Malgré le bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité, récemment étendu à tous les logements collectifs, de nombreux copropriétaires font face à l’explosion de leurs charges énergétiques. Dans ce contexte, et alors que le gouvernement appelle en parallèle les Français à plus de sobriété, il n’a jamais été aussi urgent de réduire la consommation des immeubles. Évidemment, pour cela, la meilleure solution serait d’engager la rénovation énergétique d’un maximum de logements collectifs. Seulement voilà, entre la réalisation des audits, l’identification des travaux à mener, leur adoption en assemblée générale, la contractualisation avec les entreprises chargées de les réaliser… ces chantiers d’ampleur prennent une à deux années minimum. Sans même parler de leurs coûts, qui rebutent souvent les propriétaires.

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Heureusement, d'autres solutions plus simples à mettre en œuvre permettent de sensiblement réduire la consommation des immeubles. Et en particulier sur le chauffage, qui constitue le premier poste de dépense des copros. “Les immeubles sont considérablement surchauffés, car il y a d’énormes écarts de températures entre appartements, estime Eric Lenne, fondateur de la société Efficap. Si bien que, pour que tous les logements atteignent une température moyenne de 21°C, il faut parfois fixer une consigne de chauffage bien supérieure, jusqu’à 24 ou 28°C dans certains lots.” Résultats : les appartements les plus chauds ouvrent les fenêtres pour se réguler, entraînant un gâchis d’énergie phénoménal.

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