Mais qui veut la peau des locations touristiques ? Accusés notamment de faire monter les prix de l'immobilier et d'encourager le surtourisme, les logements type Airbnb ne sont plus les bienvenus dans les villes touristiques françaises. Entre une législation qui ne cesse de se durcir et des municipalités qui multiplient les mesures pour exclure les locations de courte durée, les propriétaires de meublés touristiques sont plus que jamais dans le viseur des autorités. Malgré ce contexte morose, vous envisagez de mettre la maison familiale ou secondaire en location cet été afin de financer vos vacances ? Un parcours du combattant vous attend.

Débutons par la législation. En France, la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) limite depuis 2018 à 120 jours la durée de location maximale pour une résidence principale. En ce qui concerne les résidences secondaires, les propriétaires sont contraints de réaliser une procédure dite de «changement d’usage», pour pouvoir louer leur bien dans les villes de plus de 200 000 habitants et dans certaines communes touristiques comme Aix-en-Provence, Biarritz ou Cannes.

Concrètement, il s’agit de demander à la mairie une autorisation pour transformer un logement en local commercial ou professionnel, afin de pouvoir louer le bien sans limite de jours. Cette procédure permet aux communes de réguler le nombre de résidences secondaires en location sur leur territoire en limitant, si besoin, le nombre d’autorisations de changement d’usage.

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