Le début d'une volte-face. Le ministère de l’Économie et des Finances se déclare désormais “attentif” à ce que les normes édictées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) ne “deviennent pas un obstacle à l’accès au crédit et donc à la propriété de ménages pourtant solvables”, comme l’explique Bercy à Capital. Formulée depuis maintenant plusieurs années par les courtiers mais aussi plus discrètement par certaines banques, cette inquiétude ancienne est donc désormais remontée jusqu’aux oreilles de l’exécutif. Des “travaux d’évaluation” sont en cours entre la Banque de France, le HSCF, mais aussi la Fédération bancaire française (FBF), afin de trouver un éventuel un “équilibre” entre l’impératif de sécurité financière des emprunteurs et une souplesse accrue des règles d’accès au crédit.

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Car depuis le 1er janvier 2022, les autorités bancaires, sous l'égide du Haut conseil de stabilité financière, ont instauré de strictes règles d’endettement pour les particuliers souhaitant devenir propriétaires. La première d’entre elles empêche - sauf exception - un candidat à l’emprunt de consacrer plus de 35% de ses revenus net au remboursement d’une mensualité, assurance comprise. Les emprunts sur des durées supérieures à 25 ans sont également proscrits, sauf dans le cas d’un achat de logement sur plan.

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