Fixer le loyer à votre guise n'est plus possible si votre bien se situe dans une agglomération à très forte densité urbaine, comme celles de Bordeaux, de Grenoble ou de Lyon. Depuis cet été, vous devez composer avec le principe d’encadrement des loyers, déjà mis en place entre 2019 et 2021 dans une vingtaine d’autres villes très urbanisées, dont Paris, Lille et Lyon. Une limitation qui s’ajoute à celle existant sur les loyers de relocation dans les 28 agglomérations les plus «tendues» , sans compter les nouvelles contraintes de la loi climat. Prenez garde, les locataires sont aujourd’hui bien informés. En cas d’abus, ils n’hésitent pas à aller en justice pour faire valoir leurs droits.

Zone libre

Le bailleur détermine librement le montant du loyer, y compris à la relocation du bien. La fixation du loyer est libre là où l’offre de logements est suffisante pour satisfaire la demande, ce qui est le cas dans toutes les communes situées hors des 28 grandes zones urbaines définies par la loi. Le bailleur peut alors déterminer le niveau de son loyer comme il l’entend. Mais à partir du 25 août 2022, il ne pourra ensuite l’augmenter que si le bien est doté d’un confort thermique décent, autrement dit d’une étiquette énergétique inférieure à F.

Zone encadrée

de plus en plus de villes sont autorisées à limiter le niveau des loyers

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