Le préfet des Bouches-du-Rhône a indiqué, vendredi 25 juillet, avoir engagé dix procédures du département auprès de plusieurs bailleurs sociaux afin d'obtenir l'expulsion d'«individus délinquants». Dix procédures, pour dix individus qui sont ciblés par Georges-François Leclerc. Plusieurs d’entre eux sont connus pour des faits de trafic de stupéfiants, de menaces et agressions violentes à l'encontre des forces de police. Le préfet précise dans son communiqué les activités interdites de ces individus avec, notamment, l’usage d'artifices et la réalisation de rodéos motorisés récurrents.

Georges-François Leclerc rappelle son bon droit de demander ces expulsions. En effet, une loi contre le narcotrafic du 13 juin 2025 «a introduit des dispositions nouvelles visant à permettre l'expulsion de locataires dont les agissements troublent gravement l'ordre public dans l'environnement du logement et dégradent les conditions de vie des autres habitants».

«La société n’a pas à aider ceux qui la détruisent»

Cette réclamation a été soutenue par le maire de Cannes et président de l’association des maires de France David Lisnard sur son compte X. «Il a bien raison. Les préfets et les maires doivent obtenir clairement ce pouvoir», écrit-il et ajoute : «C’est encore beaucoup trop compliqué, long et aléatoire. La société n’a pas à aider ceux qui la détruisent. Stop au masochisme et à la niaiserie

Selon les services de la préfecture, les dix locataires visés par la procédure sont domiciliés à Marseille et autour de l'étang de Berre. Ils «ont tous été interpellés et poursuivis pour des faits de délinquance et/ou trafics» et «l'immense majorité a été condamnée, voire écrouée».