La fin de l’année scolaire approche, synonyme d’un peu de répit pour les étudiants ? Pas forcément. Car en vue de la prochaine rentrée scolaire, il faut faire vite pour trouver un logement, que ce soit pour une première recherche ou un changement. Toutefois, dans de nombreuses villes, le marché reste tendu et certains étudiants n’ont d’autres choix que d’opter pour une chambre chez l’habitant. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut accepter n’importe quoi. Comme l’indique TF1, un propriétaire doit respecter des règles strictes.

La première chose est que cette chambre doit être décente. Selon le site LegalPlace, la pièce habitable est en général meublée, située dans la maison ou l'appartement du propriétaire et surtout, le reste du logement doit rester «en partie accessible». Cela prend en compte la salle de bain, la cuisine voire le salon. Autre critère de taille : sa superficie. En effet, elle doit être équivalente au moins à 9 m² (loi Carrez), disposer d’une hauteur sous-plafond de 2,20 mètres ainsi qu’une fenêtre.

Quel bail choisir ?

En ce qui concerne le bail, les règles sont aussi très précises. Dans les faits, un propriétaire et un locataire peuvent conclure deux types : soit un bail classique d’une durée d’un an et renouvelable, soit un bail étudiant d’une durée de neuf mois. Toutefois, ce dernier n’est pas renouvelable. L’étudiant peut mettre fin au bail à tout moment, dès lors qu’il respecte un préavis d’un mois, note LegalPlace.

A contrario, le bailleur ne peut pas résilier le bail, hormis sous les conditions édictées dans la loi de 1948. Ainsi, tout propriétaire peut récupérer son logement pour y loger lui-même, ses enfants ou petits-enfants. Mais selon TF1, il existe d’autres types de baux, comme le bail mobilité (un à dix mois) et reconductible ou encore le contrat de cohabitation intergénérationnel. Réservé aux propriétaires de plus de 60 ans, il ne comporte pas forcément de loyer, mais l’étudiant doit participer aux tâches de la maison voire aider son bailleur.

Des loyers plafonnés

Reste la question du coût. Selon nos confrères, cette année, la limite est fixée à 157 euros le mètre carré par an, hormis en Île-de-France où le mètre carré grimpe à 213 euros. Des prix raisonnables, notamment parce que le propriétaire n’a pas à déclarer les revenus issus d’une telle location !

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