La loi l’a voulu ainsi : les enfants du défunt (ou à défaut, ses petits-enfants ou arrière-petits-enfants) sont toujours servis en priorité par rapport aux autres membres de la famille. Et s’il n’y a ni testament ni conjoint survivant, ils se répartissent 100% de la succession : s’ils sont deux, chacun en recueillera la moitié, s’ils sont trois, chacun en percevra un tiers, etc.

Enfants reconnus : ils ont les mêmes droits, qu’ils soient légitimes, naturels ou adultérins

Qu’ils soient légitimes (conçus par des parents mariés), naturels (conçus par des parents concubins ou pacsés) ou adultérins, autrement dit dont le père ou la mère était marié à une autre personne que son deuxième parent à sa conception. A noter : l’enfant adultérin a longtemps eu des droits de succession inférieurs aux autres enfants. La loi a supprimé cette règle fin 2001.

Enfants adoptés : dans le cadre de l’adoption simple, les taxes sont souvent allégées

Il y a deux types d’adoption : l’adoption simple et l’adoption plénière. La première ne supprime pas la filiation d’origine. Les enfants héritent alors de leur famille biologique et du parent adoptif, cela dans les mêmes conditions fiscales avantageuses, depuis une loi de mars 2016, s’il s’agit des enfants issus d’un premier mariage du nouveau conjoint, ou d’enfants ayant été à la charge principale du parent adoptif pendant au moins dix ans (cinq ans seulement si l’enfant est mineur).

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