Même si leurs parents décident de rompre puis de créer une nouvelle famille (concrétisée par un mariage, une simple union en concubinage ou la signature d’un Pacs), les droits héréditaires de leurs enfants, qui obéissent à la loi du sang, ne changent pas d’un iota : ces enfants restent les héritiers prioritaires du patrimoine de leur père et de leur mère. Il n’est ainsi fait aucune différence entre un enfant issu de l’union actuelle et un de celle passée. Peu importe aussi que cet enfant ait été conçu par des parents mariés ou non, qu’il soit né hors des liens du mariage (autrement dit, avec une autre personne que son conjoint) ou ait été adopté.

Petit rappel utile : votre nouveau compagnon (ou nouvelle compagne), qu’il soit concubin ou partenaire de Pacs, ainsi que les enfants de la personne avec qui vous partagez désormais votre vie (y compris si vous êtes marié avec elle), ne sont pas vos héritiers . Sans mesure de protection, ils ne percevront rien de votre succession.

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