Prix à la pompe : Michel Édouard Leclerc annonce des promotions sur l’essence cet été

a situation internationale, en particulier au Moyen-Orient, fait planer le doute sur les prix de l’essence. Pourquoi ? Car les frappes américaines en Iran et la menace de la fermeture du détroit d’Ormuz pourraient faire augmenter les prix du baril. Le détroit est une plaque tournante du commerce mondial, en particulier pour le gaz et l’essence (20% du pétrole mondial), mais sa fermeture reste inconcevable pour certains pays comme la Chine. Invité de RMC, Michel-Edouard Leclerc a également tenu à rassurer sur les prix à la pompe.

Le président du comité de direction des centres E.Leclerc n’a «pas l’impression» que cette guerre aura un impact : «Tant qu’il n’y a pas de conflit de ou vers le détroit d’Ormuz (…) il n'y a pas vraiment d'impact sur les prix du carburant», a-t-il affirmé. «Ça avait monté hier, ça va redescendre aujourd’hui, c’est plus les variations du dollar qui impactent le prix final du carburant», a-t-il ajouté sur RMC, rappelant que dans les centres Leclerc, le gazole se situe toujours autour de 1,55 euro le litre et le SP95 - E10 à 1,62 ou 1,63 euro.

Des promotions chez Leclerc, mais quand ?

D’après Michel-Edouard Leclerc, «il n’y a pas lieu de dramatiser» à l’heure actuelle, cependant, le grand patron souligne les écarts qu’il peut y avoir sur les tarifs à la pompe entre les enseignes de grande distribution qui revendent de l’essence et «les pétroliers classiques». Pas de crainte donc à avoir pour cet été. Dans ce cadre, E.Leclerc proposera-t-elle des opérations de type prix coûtant comme les autres années ? A cette question, Michel-Edouard Leclerc a rappelé que les promotions étaient «toujours nécessaires».

S’il a refusé de donner les détails, à savoir «quand et comment», il a assuré : «Il y aura des promotions» cet été. Il y a quelques jours, déjà sur RMC, le président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP) avait lui aussi été rassurant sur les prix à la pompe malgré les frappes américaines contre les sites nucléaires iraniens. Selon Olivier Gantois, elles n’auront qu’un impact «très limité» sur les prix à la pompe, «cette semaine», mais aussi «jusqu’à l’été». De quoi rassurer les automobilistes qui s’apprêtent à partir en vacances dans quelques jours.