
Va-t-on être aussi libre qu’on le souhaite désormais lorsque l’on se rend au restaurant ? Entre les empreintes bancaires ou les demandes de pourboire déguisées au moment du paiement, les pratiques de certains restaurateurs sont jugées abusives par les clients. Mais ce n’est rien à côté de ce que réclame un restaurant belge, indique BFMTV relayant une information du site HNL. En effet, le célèbre hôtel Yalo, situé à Gand, vous demande de payer au minimum 65 euros par tête si vous dînez sur la terrasse.
Une demande étonnante dans la mesure où le restaurant du rooftop propose une carte relativement simple avec des tapas, comme un guacamole à 14 euros, un taco de veau au barbecue et chimichurri à 18 euros, un ceviche de maigre et sa mayonnaise épicée à 20 euros ou des moules «classiques» à 19 euros. A cela, vous pouvez ajouter un dessert à 14 euros et évidemment des boissons. Mais à part si vous prenez les six huîtres à 30 euros, ou si vous êtes un gros mangeur, difficile d’atteindre la somme de 65 euros.
Un montant minimum indiqué sur le menu
C’est pourtant la mésaventure vécue par un groupe d'amis, comme le raconte le média belge. «Après deux ou trois heures de repas, nous avons demandé l'addition. Au total, nous avions mangé huit ou neuf en-cas par personne et commandé deux bouteilles de rosé», explique un des convives. Mais lorsque le serveur est arrivé, il leur a indiqué que la somme n’était pas suffisante et qu’il était obligé de leur facturer 60 euros en plus (5 euros supplémentaires par personne).
Vexés, les amis ont préféré commander une bouteille de vin (60 euros) pour éviter de payer ce qu’ils considèrent comme une «amende». «Si nous avions tous bu un verre d'eau, je comprendrais. Ce n'est pas rentable pour un restaurant. Mais nous avions tous très bien mangé, et il n'y avait pas foule», regrette l’homme interrogé. Toutefois, sur le menu transmis aux convives et sur celui disponible sur le site de l’hôtel, il est bien indiqué que les tables réservées doivent s’acquitter d’un montant de 65 euros minimum par personne, boissons incluses.
Rien de choquant donc pour le directeur de l’hôtel, qui confirme que seul le rooftop est concerné par cette mesure. BFMTV rappelle qu’une telle pratique serait impossible en France, le Code de la consommation interdisant aux restaurateurs de faire payer un minimum de consommation. Face aux «no-show», les restaurateurs prennent des décisions radicales, mais pas certain que cela plaise aux consommateurs !


















