
«C’est maintenant qu’il faut se mobiliser, pour changer la donne et imposer une autre feuille de route», a scandé Sophie Binet, samedi 30 août, au micro de RTL. La secrétaire générale de la CGT est revenue sur l’annonce d’une seconde mobilisation sociale, le jeudi 18 septembre prochain, organisée huit jours après le mouvement «Tout bloquer le 10 septembre», qu’elle soutient par ailleurs.
Septembre sera alors un temps fort pour «prendre la main» et «imposer notre agenda social» sur les institutions gouvernementales et faire pression sur un potentiel budget 2026 plus que jamais contesté. En effet, ce mois de septembre a un goût inhabituel de forte rentrée sociale. Des initiatives qui démontrent, selon Sophie Binet «l'exaspération sociale» des Français. «Nous sommes en position de force pour enterrer ce budget», assure-t-elle.
«Envoyer aux oubliettes» le budget Bayrou
Engagée avec la CGT dans les deux mouvements, Sophie Binet justifie l’organisation d’une mobilisation supplémentaire le 18 septembre comme une «grande journée de manifestations, de grèves, à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales pour qu'enfin les travailleurs et les travailleuses soient entendus».
Ces deux journées arriveront après le vote de confiance demandé et imposé par François Bayrou, qui verra probablement - à la suite de ce rendez-vous à l’Assemblée nationale - son gouvernement tomber. Premier ministre ou non, pour la leader syndicale, «il faut l’envoyer aux oubliettes» le budget et «imposer nos exigences sociales», dénonçant un texte qui conduit à «l’appauvrissement collectif de la population, à l’exception des plus riches et des grandes entreprises».


















