
Le temps presse, mais Maud Bregeon ne s’inquiète pas pour autant. «Il reste cinq semaines de débat, on voit que des compromis arrivent à se nouer», a assuré la porte-parole du gouvernement au sujet des projets de budget 2026 sur BFM TV, ce dimanche 16 novembre. Evoquant «des divergences très fortes» et des «circonstances difficiles», elle affirme que les parlementaires parviennent à «nouer des compromis». «Non, nous n’avons pas peur d’aller au vote», a martelé Maud Bregeon, avant de préciser : «Nous laissons ce budget avancer, et l’Assemblée nationale comme le Sénat iront au vote. Arrêtons de spéculer en permanence sur l’échec de la discussion parlementaire».
Selon elle, il ne manquera pas de temps pour parvenir à voter le texte dans le délai imparti : «Les députés ont travaillé plus de 150 heures sur les deux projets de budget, le PLF et le PLFSS, [...] et il reste la semaine prochaine, sur le PLF, peu ou prou 60 heures». Pointant du doigt un certain «antiparlementarisme», Maud Bregeon a tenu à saluer l’investissement des élus : «Les députés ont travaillé plus de 150 heures sur les deux projets de budget. Ils ont examiné environ 2 000 amendements pour chacun des deux textes», a rappelé la porte-parole du gouvernement.
Le gouvernement n’aura pas recours à des ordonnances
«L’Assemblée nationale a fait un travail considérable, avec des débats qui ont été longs, exigeants, techniques, difficiles. Les Français peuvent être fiers de leur représentation nationale», explique l’ancienne députée des Hauts-de-Seine. Par ailleurs, celle-ci a assuré ne pas vouloir utiliser les ordonnances. «Nous ne n’y serons pas contraints», a-t-elle expliqué. La raison ? «D’abord parce que le projet de loi va se dérouler, et nous irons jusqu’au vote, et parce qu’un gouvernement qui ne souhaite pas utiliser de 49.3 n’utilisera pas des ordonnances, ça n’aurait pas de sens», a énoncé Maud Bregeon.


















