
Un lancement qui fait plouf. Le 30 avril, l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a diffusé les images des premiers essais du système d’armes mis en œuvre par le «Choi Huyn», rapporte le site Zone Militaire. Ce «destroyer» de 144 mètres de long pour un déplacement et estimé à 5 000 tonnes, est doté de 74 cellules de lancement vertical et d’un radar AESA [à antennes actives] à quatre plans, ressemblant aux frégates russes de la classe Amiral Gorchkov.
Témoignage de la modernisation et du renforcement de la marine nord-coréenne, le «Choi Huyn» avait eu le droit à sa cérémonie de mise à l’eau cinq jours plus tôt, au chantier naval de Nampo [côte ouest de la Corée du Nord. Ce qui suggérait que, à ce moment-là, sa construction était quasiment achevée et qu’il disposait déjà de son système de combat. Or, un processus rigoureux a retardé l’échéance avant qu’il soit déclaré opérationnel.
Pyongyang a entamé une enquête approfondie
Le lancement de ce second «destroyer» a ainsi eu lieu le 21 mai. Seulement, un «grave accident s’est produit» quand le navire de 5 000 tonnes a été mis à l’eau, sous le regard de Kim Jong-un. Et les dommages qu’il a subis sont importants, a précisé l’agence de presse nord-coréenne qui parle de «sections du fond du navire de guerre broyées».
«Après avoir observé l’accident dans son intégralité, le respecté camarade Kim Jong-un a formulé une évaluation sévère, déclarant qu’il s’agissait d’un accident grave et d’un acte criminel causé par la pure négligence, l’irresponsabilité et l’empirisme non scientifique. C’est un acte qui ne devrait jamais se produire et qui ne pouvait être toléré», a rapporté KCNA. Pyongyang a entamé une enquête approfondie, deux jours plus tard, sur l'accident survenu lors du lancement en grande pompe d'un nouveau navire de guerre, a indiqué l'agence d'État nord-coréenne KCNA ce vendredi.


















