
La période des fêtes de fin d’année arrive à grands pas avec la préparation du traditionnel repas de Noël ou du Nouvel An. Pourtant, certains Français ont déjà la boule au ventre concernant leur futur budget courses pour la prochaine année. Après l’inflation record qui a suivi la crise de la pandémie de Covid-19, la moindre augmentation des prix dans les rayons fait désormais craindre une flambée plus importante et durable.
Alors que les acteurs de la grande distribution sont actuellement entrés en négociations commerciales afin de s’accorder sur les prix pour 2026 - qui ressemble d’ailleurs plus à une bataille entre industriels et distributeurs -, le patron d’E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, s’est toutefois voulu rassurant. Dans les colonnes de nos confrères du JDD ce dimanche 7 décembre, ce dernier dit ne pas croire que «l’inflation revienne». «Cette petite musique circule parce que l’on entre dans les grandes négociations commerciales annuelles : c’est la saison où tous les lobbies corporatistes détaillent, souvent au-delà du réel, la hausse de leurs coûts sur quasiment toutes les lignes du compte d’exploitation pour justifier les demandes de hausses tarifaires», a-t-il expliqué. Avant de préciser qu’il ne fallait pas prendre tous ces discours pour «argent comptant».
Le prix de certains produits en forte hausse ces derniers mois
Il faut dire que ces derniers mois, de nombreux produits du quotidien des Français ont connu une hausse significative de leurs prix. C’est le cas par exemple du café qui a vu ses prix s’envoler de 28 % quand, de son côté, le prix de la viande de bœuf a connu une augmentation de 20 % sur un an. Pour autant, tout comme Michel-Edouard Leclerc, le patron d’Intermarché, Thierry Cotillard, se veut loin d’être pessimiste et prévoit lui aussi une hausse contenue des prix, comme il l’a fait savoir dans une interview accordée à La Tribune Dimanche. «Je pense que nous entrons dans une période de légère déflation», appuie encore de son côté le patron de Leclerc en mettant en avant certains produits qui avaient connu une forte augmentation et dont les prix baissent. C’est le cas par exemple du cacao qui avait accusé une hausse de 55% de ses prix en l’espace de deux ans et qui est «en train de redescendre très vite», a-t-il précisé.
Une chose est sûre, il faudra patienter jusqu’à mars prochain pour connaître l’issue de ces négociations commerciales entre industriels et distributeurs. Pour rappel, en 2025, alors que les industriels de l’agroalimentaire avaient bataillé pour une augmentation moyenne de 5,7 % des prix, ces derniers avaient obtenu une hausse de seulement 1,5 % à l’issue des discussions.















