Alors que les patrons des quelque 3 000 PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) de l’agroalimentaire se préparent, comme les multinationales du secteur, aux futures négociations commerciales prévues avec la grande distribution pour fixer les tarifs de vente 2024, voilà un chiffre qui ne devrait pas les rassurer : selon une étude du cabinet Roland Berger, commandée par l’ADEPALE, la fédération représentant ces entrepreneurs, les investissements qu’ils devront consentir pour décarboner leur production, et donc accompagner la transition énergétique, coûteront de 10 à 15 milliards d’euros cumulés d’ici à 2050. Ce qui correspondrait à un triplement de leurs dépenses actuelles en la matière. Dans le détail, la charge serait répartie à hauteur de 2 à 4 milliards en tout pour les PME, et de 8 à 12 milliards pour les ETI.

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