Est-ce la fin de la marque Perrier, telle qu’on la connaît ? Ce lundi 16 décembre, Radio France et Le Monde ont révélé les conclusions d’un rapport de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie jugeant que la source Perrier était ponctuellement altérée par des contaminations bactériennes, voire virologiques. Selon les termes du document rapporté par ces médias, l’autorité « invite » carrément Nestlé à « s’interroger stratégiquement sur un autre usage alimentaire possible de l’exploitation des captages d’eau minérale actuelle ».

C’est un véritable pavé dans la source Perrier. Noir sur blanc, l’ARS propose à la marque de recourir à des traitements capables de garantir la potabilité des eaux qu’elle embouteille à Vergèze (Gard) et donc d’accepter de perdre l’appellation «eau minérale» qui en découle. Voilà qui ne va pas arranger les affaires du géant suisse, déjà empêtré dans le scandale de l’eau depuis des mois et qui a officiellement annoncé le 19 novembre sa volonté d’explorer toutes les options possibles, les concernant… Jusqu’à leur cession. Nestlé s’est toutefois préparé une judicieuse porte de sortie, avec la création de la marque Maison Perrier. Un lancement un peu filou, mais vraiment très malin.

Nestlé a accompagné le lancement de sa nouvelle marque Maison Perrier, d'une campagne de communication massive, ayant l'actrice Lilly Collins comme égérie, révélée par la série Emily in Paris.
Nestlé a accompagné le lancement de sa nouvelle marque Maison Perrier, d'une campagne de communication massive, ayant l'actrice Lilly Collins comme égérie, révélée par la série Emily in Paris. © Ogilvy Paris

Le tour de passe-passe entre Perrier et Maison Perrier…

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