Certaines banques ont relancé la baisse des taux en novembre, mais ces baisses seront-elles durables en 2026 ? Comme l’avait appris Capital fin octobre, après une stagnation depuis le printemps, les taux de crédit étaient en chute dans de nombreuses banques françaises, et ce sur toutes les durées de crédit. Les banques souhaitent ainsi conquérir de nombreux clients en 2026. Mais quel sera l’état du marché l’année prochaine ? Le 25 novembre dernier, BPCE L'Observatoire a dévoilé son bilan immobilier 2025.

Alors que de nombreux Français ont concrétisé un projet immobilier en 2025, rappelle MoneyVox, le mot d’ordre est la prudence. Globalement, les prix se stabilisent, mais c’est surtout dans l’ancien que la reprise est marquée. Toutefois, depuis quelques mois caractérisés par l’incertitude politique, les transactions se tassent. En effet, si le marché du neuf a rebondi, il reste bien en deçà des autres et les volumes restent à un niveau historiquement bas.

Des hausses en 2026, mais modérées

Selon nos confrères, en comparaison de la période 2018-2022, le marché du neuf pourrait connaître son niveau le plus bas (-30%). En revanche, la construction de maisons repart à la hausse. Résultat, en 2026, les taux devraient légèrement augmenter, 3,35% en moyenne. A titre de comparaison, les taux s’établissaient en octobre à 3,15% sur 15 ans, 3,26% sur 20 ans et à 3,34% sur 25 ans.

Si les prix vont, eux aussi, augmenter, la hausse devrait être pondérée, environ 0,7% selon MoneyVox. Autres enseignements de ce baromètre : la location meublée gagne du terrain par rapport à la location nue, et surtout, les bailleurs sont toujours plus nombreux à vouloir se désengager plutôt qu’investir (25% cette année).

Si pendant longtemps la rentabilité a été le critère principal, les investisseurs s’inquiètent désormais de la solvabilité de leurs locataires. Raison pour laquelle de plus en plus (50%) confient leur bien à un professionnel.

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