Mise à jour - Pas de déduction des intérêts d’emprunt, finalement. Les députés, réunis en séance publique à l’Assemblée nationale depuis le début de semaine, ont rejeté ce vendredi 14 octobre les 17 amendements qui proposaient de réinstaurer le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt pour les primo-accédants. La majorité présidentielle a finalement fait volte-face et n’a pas soutenu ces propositions, au motif qu’elles coûteraient trop cher : environ 2 milliards d’euros, selon le ministère de l’Economie et des Finances. Mais aussi car la déduction des intérêts d’emprunt, déjà instaurée par le passé, n’a jamais produit les effets escomptés en matière de solvabilisation des ménages. Les amendements ont donc été rejetés, ils pourront éventuellement être redébattus lors de la seconde lecture du texte.

Les députés veulent resolvabiliser les acquéreurs immobiliers. Dans le contexte de resserrement des conditions de crédit, de nombreux ménages se sont en effet vu refuser leur emprunt ces derniers mois. Et, l’augmentation du taux d’usure, le taux maximal auquel les banques peuvent prêter, ne règlera vraisemblablement pas le problème, puisque les banques en ont aussitôt profité pour relever leurs taux au mois d’octobre. Comment faire, alors, pour relancer le marché et permettre aux Français d’acquérir un logement ?

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