Terrible désillusion. Alors qu’elle se réjouissait de partir en vacances dans les Pyrénées-Orientales, une famille alsacienne est tombée de haut en arrivant dans son lieu de villégiature, à Barcarès, samedi 2 août. Laura et ses trois enfants ont malheureusement été victime d’une arnaque à la location immobilière. La mère de famille conte sa mésaventure dans les colonnes d’Actu Perpignan. Habituée à venir dans le coin pendant la pause estivale, et ce, depuis des années, la maman avait décidé de changer sa manière de faire pour réserver un logement.

«Cette année, pour la première fois, j’ai décidé de ne pas passer par une plateforme dédiée à la location. Je me suis dit que ça pourrait nous faire économiser un peu, pour rester plus longtemps», raconte-t-elle. Elle décide donc de poster une annonce sur ses réseaux sociaux, en donnant ses disponibilités, l’emplacement souhaité et le nombre de pièces nécessaires pour loger la petite famille. Elle reçoit de nombreuses propositions et finit par jeter son dévolu sur une maison à Barcarès. «Le monsieur m’a donné une adresse, une description complète et des photos magnifiques», se rappelle-t-elle.

1 400 euros virés en ligne

Si Laura est tombée des nues, c’est bien que rien ne laissait présager qu’il s’agissait d’une arnaque. Elle a pu échanger avec le propriétaire par message, par mail et par téléphone. Mieux encore, le nom du compte bancaire correspondait. Elle lui a versé 1 400 euros par virement et devait lui donner le reste (600 euros), le jour de l’entrée dans les lieux. Après dix longues heures de route, la petite famille tombe de très haut. Après s’être garé devant la maison, personne ne répond à la sonnette. Elle tente de joindre le propriétaire sans succès.

Finalement, elle reçoit un mail une demi-heure plus tard. «Il y avait juste une phrase : Arnaque, désolé. Il en faut du culot pour envoyer ça. Sur le coup, on a du mal à réaliser, j’étais assommée, je travaille toute l’année pour payer des vacances à ma famille, c’est horrible de subir une telle chose», raconte-t-elle. Pire encore, en tentant d’aller porter plainte en gendarmerie, les forces de l’ordre lui annoncent qu’ils ne peuvent plus, étant donné le nombre de signalements de cet ordre dans la région. Il faut donc le faire en ligne.

Après une première nuit passée dans sa voiture, elle a trouvé de la solidarité en racontant son aventure sur les réseaux sociaux. Un couple a proposé sa maison à un tarif très abordable à la petite famille.