Le compte à rebours touche bientôt à sa fin. Le jeudi 8 juin, la campagne 2023 de déclaration des revenus sera clôturée. Et malheur aux retardataires qui s’exposent à une pénalité de 10% du montant de leur impôt. Une menace qui ne devrait pas vous effrayer, car remplir son formulaire en ligne sur le site impots.gouv.fr n’a jamais été aussi rapide. Vos revenus, préremplis par le fisc pour la plupart, n’attendent en effet que votre validation finale, une démarche réalisée en quelques clics. Les 39 millions de contribuables français profiteront de l’augmentation de 5,4% des tranches du barème de l’impôt sur le revenu et du relèvement du plafond d’exonération des heures supplémentaires ou complémentaires de 5000 à 7500 euros. Ces nouveautés vont logiquement adoucir votre facture fiscale. Mais vous pouvez espérer gagner bien plus en accordant un peu de temps à votre déclaration. Illustration avec sept stratégies, plus ou moins élaborées, pour réduire la note dès cette année.

1- Choisir la bonne imposition pour ses placements

Un taux d’imposition de 30%. Telle est la fiscalité qui s’applique à la plupart de vos revenus de placements. Sont ainsi soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8% et aux prélèvements sociaux de 17,2% vos dividendes d’actions et de parts sociales, vos intérêts de livrets bancaires fiscalisés, de comptes à terme ou d’obligations et les plus-values réalisées sur la vente de vos actions. Mais cette taxation par défaut doit être comparée à l’imposition au barème, que vous pouvez préférer en cochant la case 2OP de votre formulaire 2042 de déclaration.

Vos revenus sont alors taxés à votre tranche marginale d’imposition (TMI) ainsi qu’aux prélèvements sociaux. «Cette option est intéressante pour les foyers situés dans les tranches basses, à 0% ou 11%, calcule Jean-Baptiste de Pascal, directeur général délégué d’Inter Invest. Mais elle peut aussi valoir le coup si vous êtes dans une tranche à 30%, grâce aux abattements.» Car contrairement à la flat tax qui frappe l’ensemble de vos revenus, avec l’imposition au barème, la part taxable est minorée. De 40% pour les dividendes d’actions et jusqu’à 85% pour les plus-values sur des titres détenus depuis au moins huit ans.

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