Il n’y a pas de rendement sans risque. Cet adage, de nombreux épargnants, associés de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), l’ont appris à leurs dépens ces deux dernières années, en constatant l’effondrement du prix de leur part de SCPI. La conséquence directe de la crise immobilière provoquée par la brutale remontée des taux de crédit. Une flambée qui a fait flancher la valeur du parc immobilier géré par les SCPI, et donc le prix de leur part qui reflète cette valorisation. Et ces annonces ont refroidi les investisseurs : après un exercice 2022 marqué par une collecte nette (versements – retraits) record de 10,2 milliards d’euros, celle-ci a chuté à 5,66 milliards en 2023 puis à 3,44 milliards en 2024. Et c’est sans compter les près de 2,4 milliards d’euros de parts en attente de retrait sur l’ensemble du marché, de nombreux porteurs échaudés désirant s’en séparer.

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