Devez-vous vous séparer de vos parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ? Impossible de ne pas se poser cette question, alors que les baisses de prix de parts se sont multipliées ces dernières semaines. Pas moins de 21 SCPI ont raboté leur prix de souscription depuis juillet, dont plusieurs poids lourds du secteur. Même si ces baisses ne concernent pour l'instant qu'environ 10% des SCPI, ces annonces ont donné des sueurs froides à leurs associés - les épargnants -, qui peuvent légitimement se demander s'ils ont intérêt à vendre leurs parts au plus vite.

Une précision d’emblée. Si vous souhaitez liquider vos parts de SCPI, réfléchissez-y à deux fois. De manière générale, et comme le répètent à l'unisson les sociétés de gestion, l’investissement en SCPI ne doit être considéré que si l'épargnant conserve ses titres au moins 8 à 10 ans, le temps d’éponger les frais de souscription. «Etre trop court-termiste sur la SCPI, c'est prendre le risque de ne jamais absorber les frais de souscription, qui sont en moyenne de 10% sur la SCPI», confirme Pierre-Antoine Burgala, directeur général adjoint d'Iroko.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement