
Il faudra certainement vous armer de patience. Lorsque vous êtes en arrêt maladie, votre contrat de travail est automatiquement suspendu. Ainsi, afin de compenser votre perte de revenus, l’Assurance maladie va vous verser des indemnités journalières, rappellent nos confrères de TF1 Info. Celles-ci, perçues après un délai de trois jours de carence, sont calculées «à partir de vos salaires bruts et versées après traitement de votre dossier par votre caisse primaire d'assurance maladie, puis tous les quatorze jours en moyenne», note l’Assurance maladie.
Toutefois, pour percevoir ces indemnités, les règles ne sont pas les mêmes en fonction de la durée de votre arrêt maladie. Dans le cas où ce dernier est de plus de six mois, «vous devez, à la date de votre arrêt de travail, être affilié à l’Assurance maladie depuis 12 mois et avoir travaillé au moins 600 heures au cours des douze mois ou des 365 jours précédant l'arrêt de travail» ou «vous devez, à la date de votre arrêt de travail, être affilié à l’Assurance Maladie depuis 12 mois et avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 2 030 fois le montant du Smic horaire au cours des 12 mois précédant l'arrêt de travail», annonce l’Assurance maladie.
Votre entreprise peut assurer le maintien intégral ou partiel de votre salaire pendant l’arrêt
En revanche, si votre arrêt maladie est inférieur à six mois, afin de percevoir les indemnités, vous devez avoir travaillé au moins 150 heures sur la période des trois mois ou 90 jours avant d’avoir été arrêté par votre médecin. Ou alors, «vous devez avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 1 015 fois le montant du Smic horaire au cours des six mois précédant l'arrêt de travail».
Enfin, après vous être assuré que vous êtes en mesure de recevoir ces indemnités journalières, il est très important de connaître la somme que vous allez toucher pendant cet arrêt maladie. L’indemnité journalière est fixée à 50 % de votre salaire journalier de base. Il est ainsi calculé sur la moyenne des salaires bruts perçus les trois mois précédant votre arrêt de travail. Néanmoins, pensez également à consulter la convention collective de votre branche professionnelle. Celle-ci peut prévoir que votre entreprise doive assurer le maintien intégral ou partiel de votre salaire pendant l’arrêt.


















