S’il n’a pas l’âme d’un militant, cet homme pragmatique, engagé dans l’action, estime que, loin des modèles dominants d’exploitation, des changements s’imposent pour relever les défis climatiques et énergétiques.

Quels ont été vos premiers pas en tant qu’entrepreneur paysan ?

Charles Hervé-Gruyer : Mon ex-femme et moi n’avions aucune expérience dans ce domaine quand nous nous sommes lancés, en 2006. Elle était juriste, j’étais marin éducateur, nous venions d’un milieu urbain. Nous voulions imaginer un projet en connexion avec le vivant, inventer un nouveau mode de vie : devenir paysan nous a semblé la réponse à nos envies. Nous souhaitions cultiver de manière efficace, tout en respectant l’environnement.

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