Jour J. Ce vendredi 14 avril, en fin de journée, les 9 Sages de la rue de Montpensier auront la lourde responsabilité d’annoncer s’ils valident la réforme des retraites et le référendum d’initiative partagée (RIP). De cette décision va découler l’avenir du texte et l’application des premières mesures, comme le report de l'âge légal à 64 ans, à compter du 1er septembre. Sans préjuger de la décision qui va être prise, Capital liste les différentes possibilités qui s’offrent au Conseil constitutionnel.

Adoption du texte en l’état

Le Conseil constitutionnel a été saisi par la Première ministre mais aussi par des députés et des sénateurs sur le projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (PLFRSS). Les 9 membres de l’institution peuvent considérer que le texte est conforme (à la Constitution) en intégralité. Dans ce cas, rien ne change et le président de la République a un délai de 15 jours pour promulguer la loi. Elle est alors publiée au Journal officiel et entre en vigueur à la date indiquée, soit au 1er septembre, d’après le calendrier initialement présenté par l’exécutif. Attention, cela ne veut pas dire pour autant que toutes les mesures présentes dans la réforme s’appliqueront dès cette date. En effet, plusieurs d’entre elles, comme le nouveau dispositif pour carrière longue, nécessitent des décrets d’application. Pour une mise en œuvre au 1er septembre, ils doivent être publiés d’ici l’été.

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