Actualisation du lundi 25 novembre 2024 : Jugée pour banqueroute et blanchiment, dans une affaire remontant à 2014, lorsqu'elle était courtière en assurance, Magali Berdah a finalement été relaxée.

Le sac à main en guise de parapluie, des mannequins protègent leur coiffure. Le petit gratin de la téléréalité s’est donné rendez-vous, en ce 8 octobre pluvieux, au Théâtre Mogador. Sur le tapis rouge, on traîne aussi bien des robes de soirée que des réputations sulfureuses. La star du jour, Magali Berdah, annonce depuis des mois cet événement, qui doit marquer sa renaissance. «Un retour à la hauteur de la chute que nous avons faite», promet-elle sur une scène parée de lustres, de candélabres et de paillettes. Un décor royal pour la reine de l’influence, le surnom longtemps donné à cette agente de célébrités issues du petit écran, une autodidacte devenue incontournable sur les réseaux sociaux.

Dans cette salle remplie de 1 000 personnes, il y a tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la carrière rocambolesque de celle que les grosses sociétés de production, et les responsables politiques, ont un temps courtisée : figures de la télévision, ex-­députés, salariés de son entreprise Shauna Events et avocats. «Elle a du culot», murmure l’un de ses défenseurs. Il faut dire que, huit jours avant cette cérémonie, la femme d’affaires était jugée pour banqueroute et blanchiment au tribunal correctionnel de Nice (Alpes-Maritimes). Mais il en faut plus pour gâcher la fête. «Je n’ai pas de bracelet électronique à la cheville», ­plaisante-t-elle sur scène. A 43 ans, celle qui, en justice, est alternativement du côté des accusés ou des accusateurs aime de toute façon brouiller les pistes.

Chez Magali Berdah, une frontière floue entre vie privée et travail

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement