Face aux difficultés d’accès au crédit, la clientèle d’investisseurs est forcée de s’adapter. Une partie d’entre eux paie par exemple en cash, ou en injectant un apport personnel d’au moins 50%. «Et les budgets ont tendance à enfler, pour l’achat d’immeubles ou de plusieurs appartements», constate Eric Laurent, de L’Adresse, à Chelles (77). Même si, globalement, l’activité est pour l’heure orientée à la baisse.

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Investir dans l’ancien

Dans Paris intra-muros, la destination des investisseurs est toute trouvée: «Les XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements, parmi les moins chers de la capitale», indique Sacha Harosch, d’Orpi Optimum. Dans le XIXe, la rue Eugène-Jumin est un microsecteur, recherché pour ses immeubles haussmanniens. Un deux-pièces de ce type, de 35 mètres carrés, vient d’être payé 345.000 euros, pour 1.050 euros de loyer (3,7% de rendement). Dans le XVIIIe , le rendement avoisine encore 5% vers Marx-Dormoy (prévoir de 7.800 à 9.000 euros le mètre carré), mais chute de moitié vers Lamarck-Caulaincourt (prévoir aux alentours de 14.000 euros le mètre carré). Exemple, dans ce dernier secteur, avec ce quatre-pièces de 89 mètres carrés, des années 1870, loué 2.360 euros, et qui a nécessité un budget de près de 1,25 million d’euros, dont 50.000 de travaux (soit une rentabilité de 2,2%).

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